Hymne à la résilience
- Clothilda Naim

- 2 août 2024
- 2 min de lecture
Niké, Aphrodite, Eiréné, Thémis et Gaïa s’installèrent confortablement aux premières loges.
À partir des cinq anneaux olympiques, une vue imprenable sur la « Ville Lumière » s’offrait à elles.

Les cinq déesses grecques en étaient ravies et se délectaient du spectacle dont elles étaient témoins.
Sous elles, un piano à queue et une femme brillante de mille feux s’apprêtant à chanter.
À peine avait-elle prononcé la première note que les déesses furent transportées au-delà des frontières.
Et dire qu’une olympiade s’était écoulée depuis sa dernière apparition sur scène ; la maladie étant la cause principale de cet arrêt forcé.
À présent, Paris vibrait et scintillait sous l’effet de sa voix.
Une voix si passionnée.
Une voix si émouvante.
Une voix si prenante,
Qui entraîna les cinq déesses à décrocher leur anneau respectif sur lequel elles étaient assises et à danser langoureusement avec autour de la « Dame de fer ».
Face à elles, Céline Dion ne se ménageait pas.
Quelle résilience exemplaire !
Son « hymne à l’amour » résonnait dans toutes les villes.
Son « hymne à l’amour » avait l’effet d’une brève trêve dans ce monde plein de contradictions.
Dans ce monde où l’humanité semble avoir perdu pied.
« Dans le bleuuu de toute l’immensitéééé
Dans le cieeeel, pluus de problèmeeee
Mon amouuur, crois-tu qu’on s’aiiiiiiiimeee ? »
Non, mais quelle voix!
Même la tour Eiffel frissonna sous l’envoûtement de cette mélodie si touchante.
À cet instant, les cinq déesses fusionnèrent pour n’en former qu’une.
Seule Gaïa, la « Déesse mère », demeura.
Elle positionna les cinq anneaux blancs autour de sa taille et les fit tourner par un déhanchement rapide.
La voix de Céline Dion retentit une dernière fois dans toute sa grandiosité.
« Dieuuuuuu rééééuuuuniiiit ceuuuux qui s’aiiiiiiimeeeeent ».
Les cinq anneaux s’unifièrent en un anneau lumineux géant.
Un anneau de lumière et d’amour infinis.



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